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Octave de Pâques : Dimanche de la Miséricorde 2023

   Aujourd’hui, en cette fête de la Miséricorde, nous évoquerons l’apparition du 22 février 1931 à Hélène Kowalska, devenue Sœur Faustine, et même Ste Faustine.

   « Peins un tableau selon l’image que tu vois, avec l’inscription : Jésus j’ai confiance en Toi. Je désire qu’on honore cette image d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier…Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau soit solennellement bénie, le premier dimanche après Pâques. Ce dimanche doit être le dimanche de la Miséricorde. »

   Une image, une fête : la demande de Jésus faite à Plock, sur les bords de la Vistule, est rigoureusement symétrique à celle de Paray. Seule différence : ici tout est dit dès la première apparition.

   Le tableau sera réalisé en 1934 à Wilno (aujourd’hui Vilnius, où il est toujours conservé) par le peintre Eugène Kazimirowski.   
Il fera pleurer Ste Faustine de déception, comme ce sera le cas de Bernadette Soubirous à Lourdes. ‘Qui te peindra aussi beau que tu l’es ?’ se plaint-elle à Jésus, qui lui réponds aussitôt : « Ce n’est ni dans la beauté des couleurs, ni dans celle du coup de pinceau que réside la grandeur de cette image, mais dans ma grâce. »

   Un deuxième tableau a été peint par Adolf Hyla à Cracovie en 1943 (après la mort de Sœur Faustine) et connaît depuis cette époque une grande vénération dans le monde entier. Cependant le premier tableau original du vivant de Sœur Faustine est celui de Wilno (Vilnius).

   Notons deux détails de l’original de Wilno. Les pieds du Dieu de miséricorde semblent se porter à la rencontre de l’homme pécheur. Quant à ses yeux, ils sont baissés, et l’on entrevoit son regard incliné vers le bas. [Jésus l’authentifiera par ces mots : « Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la croix. »] – (On a remarqué la ressemblance du visage avec celui du Saint Suaire de Turin)

   Notons aussi les mains du Ressuscité. Une main, la droite évidemment, est levée pour bénir, la seconde touche son vêtement sur la poitrine. Sœur Faustine notera ce geste de bénédiction dans presque toutes ses visions.

   Comme on pouvait s’y attendre, ce qui frappa le plus la foule lors de la première exposition du tableau, à Vilnius, ce furent les deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle qui sortaient de la poitrine de Jésus. Ste Faustine n’a pas compris leur signification exacte jusqu’au jour où son confesseur lui ordonna d’interroger le Seigneur. Elle reçut en réponse les précisions suivantes : « Ces deux rayons indiquent le sang et l’eau : le rayon pâle signifie l’eau qui justifie les âmes, (le baptême) le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes (l’eucharistie). Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma Miséricorde, alors que mon Cœur, après son agonie sur la Croix, fut percé par la lance. »

   Jésus nous l’explique : cette source lumineuse a jailli à l’instant du transpercement de son Côté, et elle est donc en rapport étroit avec son « Cœur ». Dieu lui-même aura cette étincelante formule : « Ma miséricorde est passée dans les âmes par le cœur humano-divin de Jésus comme le rayon de soleil à travers le cristal. Et Ste Faustine s’exclamera, émerveillée : « En laissant ouvrir ton saint côté, Tu nous as ouvert l’inépuisable source de Ta miséricorde ; Tu nous a donné ce que Tu as de plus cher : le sang et l’eau de ton Cœur. »

   JESUS J’AI CONFIANCE EN TOI. Les trois mots polonais, Jezu ufam tobie, curieusement absent de la peinture de Kazimirowski, ont pourtant été expressément voulus par Jésus. Leur traduction figure donc sur toute reproduction fidèle de l’Icône révélée du Christ miséricordieux. La légende ‘Jésus j’ai confiance en toi’ est comme le vase avec lequel chacun recueille sur ses lèvres la grâce attachée par le Seigneur à ce type d’image. La conclusion est immédiate : selon le Christ lui-même, la confiance est l’attitude spirituelle qui correspond spécifiquement à la révélation de sa Divine Miséricorde et il convient de s’y exercer assidûment.

   Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus comme d’une source de miséricorde pour nous, nous avons confiance en vous. Amen

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